Résumé
Dans ce travail de recherche, nous voulions découvrir les facteurs qui ont été determinants pour le processus de résilience des personnes qui ont subi un déplacement forcé en Colombie, le rôle qu’aurait pu jouer dans ce processus le lien de parenté et l’appui social qu’ont trouvé les victimes de ce fléau. Pour arriver à nos fins, nous nous sommes mis en contact avec des familles de déplacés qui vivent dans la ville de Medellín dans deux des quartiers qui ont reçu le plus de déplacés. Deux quartiers périphériques qui ont vu leur population augmenter du fait de l’arrivée de ces personnes. Nous avons conversé avec ces familles qui nous ont raconté comment elles vivaient avant de souffrir ce traumatisme, comment elles ont vécu le moment de la fuite et leur arrivée à Medellín où elles pensaient trouver la paix. Mais à la ville, elles ont dû faire face à d’autres problèmes, non moins graves, comme la discrimination sociale, l’absence d’un toit et d’un travail digne pour survivre.
Sous la direction de Enric Porqueres i Gené.
Soutenue le 04-12-2017
à Paris, EHESS
Le président du jury : Séverine Mathieu.
Le jury : Véronique Bénéï, Alejandro Bilbao.