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Dispositifs transnationaux d’appui à la « bonne gouvernance » : nouveau lieu du politique ?

publié le

Séminaire coordonné par Giorgio Blundo et Boris Pétric

du 24 au 26 février 2010

EHESS-Marseille, Centre de la Vieille-Charité (salle A, 2e étage)

2 rue de la Charité 13002 Marseille

Programme complet du séminaire

Ce séminaire de recherche réunit des anthropologues, des politologues et des sociologues engagés dans une étude comparative portant sur l’interaction entre des experts internationaux de la démocratisation et des acteurs locaux — forums d’associations, mouvements civiques, coalitions d’ONG — dans des pays dits en transition ou en développement.

Des organisations locales se déclarant non-partisanes se « branchent » à des réseaux internationaux financés et parfois animés par des fondations, des organisations et des ONG internationales. Dans ces nouveaux espaces politiques transnationaux évoluent aussi bien des experts internationaux que des courtiers locaux, qui utilisent l’accès aux ressources symboliques et matérielles circulant dans ces réseaux pour participer au jeu politique de leurs sociétés. Ces interactions produisent ainsi des pratiques politiques locales ayant un impact sur les systèmes politiques nationaux.

Parmi les études de cas analysées au cours du séminaire, on abordera des formes inédites de dispositifs politiques (forums, coalitions) qui jouent notamment un rôle déterminant dans l’organisation des commissions électorales, de l’observation électorale et dans la médiatisation d’éventuelles contestations des résultats officiels. On s’intéressera également aux différentes initiatives d’appui à la citoyenneté (institutions de surveillance des politiques publiques, réseaux de lutte contre la corruption, forums participatifs d’élaboration de formes alternatives de gouvernance et de rapport à l’État).

Les recherches en cours présentées dans ce séminaire aboutiront à réinterroger la notion traditionnelle d’État, dans une perspective qui tend à penser les déplacements de souveraineté et de légitimité provoqués par ces nouveaux modes de gouvernementalité.